Les fourmis
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Fourmis polygynes : découvrez les espèces avec plusieurs reines

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Qui a dit que seuls les humains pouvaient avoir une organisation communautaire complexe ? Certainement pas nous, en tout cas ! Chez Achat Fourmis, au contraire, nous ne cessons de nous émerveiller devant la richesse du système social dans lequel évoluent les fourmis. D’ailleurs, celui-ci diffère d’une espèce à l’autre. Par exemple, saviez-vous que chez certaines espèces, il y avait… deux reines au sein de la même colonie ? Ce sont les espèces de fourmis polygynes !

C’est justement de cette curiosité que nous allons vous parler dans les lignes à venir. Une curiosité qu’on désigne par le nom savant de polygynie chez les fourmis.

La fourmi, ce modèle d’organisation sociale

On ne juge pas un livre par sa couverture. Et on ne jugera certainement pas l’intelligence de la fourmi en fonction de sa taille ! Cet insecte est peut-être petit, mais son ingéniosité est très grande.

Le système d’organisation interne, au cœur de la fourmilière, est hautement sophistiqué. Ces petites bêtes pleines de ressources ont adopté le modèle communautaire de l’eusocialité.

Autrement dit, les fourmis fertiles et infertiles sont séparées. Chaque « clan » occupe une place différente dans la manière de faire vivre et survivre la colonie.

  • Les fourmis fertiles, comme on peut s’en douter, s’affairent à la reproduction au sein de l’espèce.
  • Les fourmis infertiles (c’est tout de même plus élégant que « stériles », n’est -ce pas ?) prennent en charge la protection du domaine.

Il est à noter que ces créatures à six pattes ne sont pas les seules à fonctionner ainsi. Malgré quelques différences, quelques nuances, on retrouve une logique similaire chez les abeilles, par exemple, les termites et les rats-taupes de Damaraland. Oui, les fameux.

Mais pour en revenir à nos amies les fourmis, il faut savoir que la reine joue un rôle crucial dans l’équation. Elle incarne le rôle le plus important de la communauté. Au cœur du système de reproduction, elle assure la descendance de cette micro-société tout en « élevant » les nouveaux nés ; fonction qu’elle partage avec certaines nourrices.

Parfois, la reine est toute seule sur son « trône ». Mais comme on le disait un peu plus tôt… il peut aussi y avoir deux monarques !

Combien y a-t-il de reines par fourmilière ?

Il est justement temps de faire le point sur ce concept de polygynie. Comme souvent, le grec ancien s’avère à l’origine de ce mot. « Poly » signifie « plusieurs »… et le suffixe « -gynie » renvoie à la femme. À la femelle, en l’occurrence.

On ne retrouve donc pas directement l’idée de « reine » dans le mot… mais c’est bien ainsi que la définition a évolué. Une colonie polygyne compte plusieurs reines.

Ainsi, on parle de fourmilière monogyne lorsqu’il n’y a qu’une seule reine reproductrice.

Il est également question de fourmilière oligogyne lorsqu’une même zone de vie est – c’est une façon de parler – sectionnée en plusieurs « royaumes ». À tel point que des batailles peuvent se livrer !

La polygynie suppose bel et bien un partage des fonctions reproductrices et fédératrices au sein d’une seule et même communauté.

Mais alors, quelles sont justement les espèces concernées ?

Les espèces de fourmis polygynes

Les espèces de fourmis polygynes sont généralement les plus résistantes, aux seins desquelles on retrouve le plus de « survivantes » dans chaque colonie.

En effet, la présence d’une seconde reine multiplie les possibilités de reproduction – pouvait hisser le total jusqu’à quelques dizaines de milliers de fourmis.

Il est forcément rare que les deux femmes les plus importantes du domaine meurent en même temps… dès lors, les occasions de pondre des œufs se multiplient.

Voici donc quelques exemples d’espèces concernées par ce système prolifique :

  • La ridomyrex humilis, originaire du Brésil.
  • L’Irodmymex purpureus, qui est née en Australie.
  • La Messor barbarus, extrêmement fertile, qui nous emmène sur un autre continent encore… l’Europe ! Plus exactement l’Europe du sud.

Mais l’on peut également mentionner la formica rubifarbis, la tapinoma nigerimum ou encore la formica pratensis.

La cohabitation des reines chez les fourmis : un bel exemple d’harmonie hiérarchique ?

L’être humain se considère souvent comme supérieur aux autres espèces… dont il aurait pourtant beaucoup à apprendre ! Alors certes, toutes les fourmis ne pratiquent pas la polygynie. Mais elle existe, et donne d’excellents résultats. La collaboration et la synchronisation sont encore plus fortes, pour maximiser les chances de survie.

Les conflits, selon les scientifiques, sont tout de même beaucoup plus rares que l’harmonie entre les deux reines. En effet, l’intérêt de la communauté passe généralement en priorité par rapport à d’éventuelles rivalités entre fourmis.

Tout cela a suscité votre curiosité ? Vous souhaitez observer certains phénomènes à l’œuvre, que ce soit selon un modèle plus classique ou une cohabitation ?

N’hésitez pas à nous contacter dès maintenant pour commander votre propre fourmilière. Ces insectes n’ont pas fini de vous passionner…

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