Camponotus cinctellus est une relativement grande espèce de Camponotus africaine de couleur uniformément grise avec de fort reflet dorée sur le gastre et à l’avant de la tête due à une pilosité importante. Une espèce géniale et de grande taille qui par ses nombreuses qualités ravira plus d’un éleveur. Récente sur le marché de l’exotique, Camponotus cinctellus a rapidement trouvé sa place chez les éleveurs. On peut facilement la comparé à l’asiatique Camponotus dolendus pour sa ressemblance physique mais avec des conditions de maintiens bien différentes.
La Reine Camponotus Cinctellus
Cette espèce est strictement monogyne et ne pratique ni l’oligogynie, ni la pléométrose.
Les ouvrières
Cette espèce est fortement polymorphe, avec des individus parfois 2 fois plus gros que d’autres au sein d’une même colonie. Que mange cette espèce ? Elle possède 3 castes d’ouvrières (major, média, minor). Les majors sont très imposants, les plus gros mesurant presque la taille de la gyne et possédant de très puissantes mandibules. D’après les observations, les médias serviraient principalement de « pots de miel » et s’occuperaient de déplacer le couvain. Sous certaines localité, elle peut prendre une teinte marron et les pattes peuvent être légèrement rougeâtre.
Que mange cette espèce ?
En élevage on nourrit cette espèce avec du pseudo-miellat (en variant régulièrement les recettes) et des insectes ou bouts de viandes crues. Elles sont omnivores et opportunistes.
Et dans la nature ?
Camponotus cinctellus se retrouve dans toute l’Afrique Equatoriale, au Sud et à l’Est du continent. Elle n’a pas été identifié au Djibouti, au Lesotho, au Swaziland et Burindi mais sa présence est très fortement soupçonné.
Camponotus cinctellus est une espèce de plaine, on la retrouve dans la brousse, dans la savane herbeuse ou légèrement arborée et dans les zones à végétation basse. Son biotope est plutôt sec et on ne l’observe qu’à basse altitude. Les ouvrières fourragent seul ou en petit groupe dans le tapis graminéen formant son biotope.
es nids sont souvent à même le sol, dans la terre ou sous les pierres.
10 000 individus, bien que ce genre de colonies ne soit que très rarement observé.
Quelques conseils d’élevage
23 à 29 °C. cette espèce est thermophile, la température influencera le temps de développement du couvain. D’environ un mois pour une ouvrière minor à la température idéale, il pourra aller jusqu’à deux mois et demi pour les majors. La nymphose se fait dans un cocon, les nymphes nues sont un signe d’hygrométrie trop importante, ils donneront généralement des imagos handicapés ou ne donneront rien et seront mis au dépotoir.
Pas de changements obligatoires des conditions de maintiens pour cette espèce mais une baisse des températures en novembre et en aout vous serons conseiller.
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